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VAGUS-VAGRANT | ||||||||||||||||||||
Une petite balade au fil de l'eau La famille BALLERY |
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Nous voilà pour la suite de l'histoire... Il va être question maintenant des débuts de mon Papa dans le monde de la batellerie. Bien sûr, vous l'aurez compris, il avait déjà pas mal oeuvré puisqu'il a toujours été sur les bateaux. Mais là ce sont ses débuts comme matelot, comme contremaitre et puis ensuite comme artisan... Donc mon Papa, Maurice, a commencé sa carrière comme matelot, il a été sur plusieurs bateaux : Sur le Romana de Mai 1952 à Mai 1954
Quelques vacances... et il appelle CITERNA et embarque sur l'AISNE à Dunkerque de Juin 1954 à Avril 1955. Suite à cela, il faut bien passer quelques temps au service militaire.... Mais cela ne dure que 17 jours, 17 jours qui seront suffisants de toute manière ! Il avait déjà porté le calot en son temps (voir ICI) Il faut dire que la tenue lui allait plutôt bien, NON ? Les vacances aux frais de la princesse étant terminées après cette période, il passe un mois sur le Morvan avec mes Grands-Parents et embarque sur le PACIFIC à Saint Denis avec son frère Félix qui était aussi marinier bien sûr...sur le MORVANDIAU immatriculé P 9901 F. Je vous rappelle que le PACIFC n'était pas encore motorisé, il ne le sera que plus tard. En Août 1957, Félix décide de se marier, mon Papa devait se retrouver un bateau. Lorsque je dis que mon Papa a récupéré le GERMAINE à Dunkerque (Nord), il ne lui appartenait pas. En fait un cousin, qui s'appelait Ballery Maurice (SIC !) avait acheté le GERMAINE en tant que deuxième bateau et l'a proposé en "association" à mon Papa. Il n'était ni salarié, ni contremaitre. Dès lors qu'il faisait un voyage, et bien les frais et les rentrées d'argent étaient divisés en deux à parts égales. Une petite surprise de taille... Je viens de recevoir par mon Papa, une jolie photo du GERMAINE. Vous remarquerez la position horizontale du macaron... tout était démonté pour passé sous les ponts. Alors bien sûr, en mettant le macaron dans ce sens, il fallait inverser les commandes ! On tourne à gauche pour aller à droite, et inversement. Il faut pas être bourré ! Voici donc le GERMAINE immatriculé P 13275 F, construit aux chantiers de Petite-Synthe (Nord) un jour de 1951. sur cette photo, le GERMAINE pose le jour de Noël 1958 à Clerval (Doubs) lors d'un voyage de Colombey-Fontaine pour Montceau Les Mines (71). A cette date il avait déjà reçu son DK6 ! On découvre chaque jour... Ce matin en parcourant les photos présentes sur mon disque dur, je m'aperçois que j'ai aussi la face "avant" du GERMAINE lors de ce Noël 1958 à Clerval. Je ne pouvais pas faire autrement que de la mettre... Et là... Je découvre qu'il n'a qu'un grappin !! Je l'ai toujours connu avec deux pour ma part. Le GERMAINE n'était pas motorisé. Mon Papa l'a emmené un peu partout en France à la traction, à l'aide de mariniers motorisés par exemple. D'ailleurs, voici une photo sortie tout droit du chapeau de mon Papa ce matin (09 Août 2008). Il s'agit du GERMAINE tracté par le YSER, un autre petite-synthe, mais pas de même série, lui il ressemble au VAGUS* (que l'on verra plus tard !), le convoi était tracté par un tracteur électrique, environ 8 jours après l'avoir récupére à Dunkerque. * Et voilà... j'ai gaffé... je ne voulais pas parler du Vagus maintenant, et voilà que c'est fait.. Ensuite il a eu un matelot avec lui pour lui filer un petit coup de main, mais le jeune homme en question n'avait pas forcément toutes les compétences nécessaires à l'époque. A ce sujet, une petite anecdote : Redescendant l'Oise à Conflans-Ste-Horine, un autre marinier avait fait croire au matelot qu'arrivé à Conflans, il fallait absolument mettre un travers pour remonter en Seine... (Un travers est un câble que l'on met du bateau au quai lorsque nous changeons de rivière, que nous nous retrouvons montant et le courant est très fort... Cela évite de voir son bateau emmener par le courant dans le mauvais sens !) Ce n'est qu'en Juillet 1958, le 20, que le GERMAINE s'est vu attribué un superbe DK6 aux chantiers Rousseau à Saint-Mammès (Seine & Marne). Le DK6 en question est resté dans le GERMAINE de Juillet 1958 à Août 1994, année où le GERMAINE nous a quitté pour toujours... Voici le fameux DK6 Bon revenons à nos moutons.... Pendant ce temps ma Maman était matelot avec son frère, Aramis, sur l'AJAX, un gros numéro - 23 -(à droite). Pour information... On appelle les Gros Numéros, les bateaux après la guerre de 14-18. Les allemands ayant détruits quelques bateaux doivent en dédommagement rendre des bateaux aux Français. Ils arrivent par convoi, et chaque bateau est "immatriculé" en GROS sur les bordailles... doù leur nom. Voici une photo de Gros Numéros rassemblés à STRASBOUG.. |
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