VAGUS-VAGRANT

Bonjour,

Ci-joint des photos de remorqueurs vapeur issus de la collection de Josian.

Cdlt.

Salut . Je peux me tromper, mais ici je pense plus à un porteur qu’un remorqueur.
Peut-être le MISSOURI ?

Celui-ci n'était pas un remorqueur, en dépit du titre de la carte postale suivante. Il est un des porteurs de CGN/HPLM, probablement le MISSOURI. Dans le photo excellante de Didier vous pouvez voir la longue plate-forme bien chargée avec des tonneaux.

Construit par Creusot en 1843, elle a continué en service (ou au moins en existence) jusqu'au 1912. Elle a eu une soeur MISSISSIPPI, construit en 1846, mais je ne sais pas combien de temps elle était en service - elle a été rallongée par Ateliers CGN en 1859 - j'également ne saais pas si le MISSOURI a été également rallongé. Ils étaient très longs et minces - 135,0 x 6,35m (14m aux roues) et avec une tirage d'eau seulement de 0,84m. La machine à vapeur a 900chi.

Sur le pont du Missouri

En complément des articles déjà sur ce bateau.
Le chantier Schneider du Creusot est -il le même que celui (Schneider) de Chalon sur Saône ?
Origine du document : journal local (DL) du 23.8.2014
Baron

Photo transmise par Marc D.
Le porteur MISSOURI. Il est en rive gauche, donc plutôt du côté de Sablons.
D'après Guy Dürrenmatt dans "Le Rhône autrefois", c'est les porteurs suivants, lancés en 1848, OCÉAN et MÉDITERRANÉE, qui auraient été rallongés.

Le porteur MISSOURI. Il est en rive gauche, donc plutôt du côté de Sablons.
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Non ! Je pense qu'il est bien en rive droite
il n'y a pas de bas port à Sablons !
Et ce bas port sert de parking à voitures.

Oui, oui, oui, erreur de ma part, c'est bien Serrières et la rive droite. Position traditionnelle du photographe local.
Sur la prochaine photo on parlera du "brick".

DVD perso. Le MISSOURI, montant, décollant du quai de La Voulte, en 1895.
Les informations suivantes sont extraite du livre de Guy Dürrenmatt, "Le Rhône autrefois".
Quelques précisions :
"...creux de 2,80m....vitesse de 20 km (sic) à la descente et de 6 km à la remonte et ils pouvaient (MISSOURI et MISSISSIPI) transporter 500 t à l'enfoncement de 1,50 m et 150 t à l'enfoncement de 0,90 m. Ils étaient pourvus à l'avant d'un pieu en bois appelé "brick" portant une crémaillère commandée par un treuil à engrenage. Ce brick servait à ancrer le bateau pour l'empêcher d'aller à la dérive quand il devait s'arrêter en un point dépourvu de moyen d'amarrage.
La manœuvre consistait à faire descendre l'énorme madrier de bois dur pour qu'il puisse s'enfoncer dans le lit du fleuve et bloquer ainsi le bateau. Il était utilisable jusqu'à 4,50 m de profondeur !. Au delà, il fallait utiliser les ancres, ce qui nécessitait des manœuvres plus longues et des résultats moins sûrs."....

Personnellement et en demandant à d'autres, je pense que lorsque l'on parle du Chantier Schneider du Creusot,
c'est bien celui de Chalon sur Saone....

Guy

Toujours avec l'aide précieuse de Guy (Dürrenmatt).
"...1840 : la compagnie Bonnardel frères et Four est créée... les usines du Creusot en plein développement (début en 1836) sous la direction des Schneider et de François Bourdon, grand technicien et inventeur, leur construisirent des bateaux avec des machines à vapeur françaises..." Jusqu'à cette date, ces machines étaient plutôt anglaises.
Donc, je pense que les usines du Creusot construisaient les pièces et les machines, mais que l'assemblage, vu les dimensions des bâtiments, se faisait forcément en bord de Saône, à Chalon.
Par ailleurs, d'après Le Sueur, cette fois, en 1842, la même année que le MISSOURI et le MISSISSIPI furent lancés le CREUSOT, l'ALTHEN et le TALABOT (pas de photos).

Une version complet