VAGUS-VAGRANT

Je ne sais si le SOLVAY 112 est en photo dans la collection kikicmr,

mais je l'ai rencontré comme GUEPRATTE en 1987. Les jeunes dessus m'ont indiqués qu'ils allaient au déchirage à Vitry le François...mais le GUEPRATTE en a réchappé car vu ensuite comme en habitation...mais j'ai pas noté où?



Guy

Le nez en noir et blanc, et chargé, en 1968 :



Le nez en couleur, à vide, à Dombasle :



Le GUEPRATTE en Zélande :



et à Nancy, en 1983 :



Le SOLVAY 112 a été le premier à avoir son Deutz remplacé par un DK4 au chantier de Chalon-sur-Saône, en 1964. Et il a été faire des essais moteur au mois d'août sur le Grand Canal d'Alsace, avec le 105, qui lui sortait du chantier de Vitry.

Quand Solvay l'a vendu, il n'avait qu'une ancre à l'avant, comme les autres DK4 de la flotte, c'est Daniel Pezet qui l'a racheté qui a fait mettre la deuxième.

Le Guepratte a été découpé en Moselle en 1987

Sur la photo de Nancy en 1983, les bateaux derrière le GUEPRATTE ont été identifiés, dans le groupe Facebook Voies navigables du Nord-Est :

à terre, le LÉOPARD, un Scar à Jacky Boyon
à bord le SERMAIZIEN, ancien SOLVAY 75, à Hélène et Alain Barbier
puis le SALVATOR, un Scar aussi, à Claude Dimblé
ensuite le MOWGLI et au large l'ALASKA, à Raymond et Alain Pezet

Le SOLVAY 112 est devenu GUEPRATTE début 1979, d'après le permis de navigation (daté du 23 mars 1979) publié par Katia E., compagne de Daniel P. quand ils ont acheté ce bateau, dans le groupe Facebook Voies navigables du Nord-Est, ICI.

Le GUEPRATTE pavoisé lors d'un Pardon à Nancy, en 1986 :

Un court article paru dans le journal « Le Républicain lorrain » du jeudi 28 août 1952 (trouvé sur Limedia Kiosque), superbement illustré par le SOLVAY 112 avalant chargé dans une écluse de la Moselle canalisée, dans les environs de Metz :

« Dernièrement, nous annoncions que près de 80 péniches de tous tonnages se trouvaient immobilisées dans le bief du canal, par suite du manque d'eau. La situation depuis s'est améliorée et hier matin, les lents bateaux ont pu continuer un à un leur chemin. La servitude des écluses n'a pas permis un départ accéléré, mais les mariniers ont l'habitude des longues stations et de l'avance au ralenti. Déjà la moitié des chalands ont quitté l'accostage pour se diriger vers la région industrielle. Aujourd'hui, le canal reprendra peu à peu son aspect coutumier, troublé de temps à autre par le passage d'un remorqueur ou d'un train de péniches... »