VAGUS-VAGRANT

Bonjour à tous,

Une petite histoire qui remonte au 20 Août.

- Gervans pour Sindbad ?
- Oui bonjour Sindbad
- Nous sommes avalant, quel est le temps d'attente ?
- Je vous prépare l'écluse
- Euh... Gervans ?
- Oui je vous écoute.
- Apparemment il y a un mouton tombé de la berge au niveau des groupes, on l'entends d'ici
- Oui j'ai prévenu les bergers mais ils n'en ont rien à foutre et je ne peux quitter mon poste
- Appellez la SPA... !?
- Je crois que c'est ce que je vais faire, les bergers ne répondent même plus à mes appels, et ce n'est pas la première fois...
- Non laissez tomber, je m'arrêterai à l'aval et j'irai le chercher.

Pour les connaisseurs, vous aurez peut-être reconnu didier capitaine du Sindbad, membre de ce forum ?

Didier amarre alors son bateau à l'aval au ponton plaisance, près du Decide arrêté pour la journée, et remonte la berge avec une corde.



Sur sa route il croise un cycliste qu'il s'empresse d'embaucher pour sauver le mouton.



Le mouton a glissé et se trouvait sur le bord du Rhône aménagé avec seulement 30cm de large pour marcher.
Après multiples appels aux bergers propriétaires ceux-ci n'ont pas daignés se déplacer pour un mouton.

Didier et le cycliste tentent donc une approche:





Malheureusement une fois la corde lancée sur le mouton, celui-ci effrayé essaye de fuir, sauf que... il repart à la nage !



Il arrivera finalement à faire toute la traversée jusqu'au mur divisoir de l'écluse, mais étant donné qu'il n'y à aucun moyen de remonter, il fais tout de suite demi-tour, mais cette fois en direction des groupes ! On s'imaginait déjà la fin...



Il descendra jusqu'au bord des groupes, heureusement en très faible production, il remonte ensuite le Rhône en longeant la zone amont des groupes.
Didier sur place n'arrivant plus à le repérer, c'est le Guadiana, avalant, entrant dans le Sas qui s'empara de son porte-voix pour guider Didier pour retrouver le mouton.



Le cycle lancé, le Guadiana commence à descendre et à ne plus pouvoir guider Didier qui recherchait le mouton. Aucune importance, le Guadiana remonte sa cabine au maximum, continuant ainsi à guider Didier pendant toute la durée de l'éclusage.
- Un peu plus à l'amont !
- Dans le gros buisson !
- Oui là, Il est en dessous !

Ce dernier à profité d'un gros buisson tout au bord pour tenter une remontée. Le buisson bien trop fourni l'empêche de remonter, coûte que coûte, Didier entre dans le buisson et commence à couper branches après branches pour lui faire un passage.
Sur cette photo, Didier est caché dans le buisson, et le mouton, devant, en attente:



Après un petit quart d'heure de "désherbage", le mouton remonte sur la berge, Didier tente encore de le remettre dans son enclos, mais trop de grillage pour y arriver seul, et un mouton visiblement pas fatigué de sa traversée aller-retour dans le Rhône commença à jouer avec Didier.

Pour la petite histoire, le mouton restera tout le weekend dans ce petit coin de verdure sous la surveillance des éclusiers.

Le lundi matin, 7 personnes de l'usine se sont chargés de remettre le mouton dans son enclos, une petite partie folklorique d'une bonne heure de course poursuite.

Et ici, un marinier heureux d'avoir sauvé ce mouton, repart passer la nuit dans le Sindbad:



Pour la petite histoire, c'est après ce sauvetage que j'ai rencontré Didier, et de discussions en discussions, nous en somme venus à parler de Vagus, et que nous étions tous deux membre de ce forum, mais ne nous connaissions pas jusqu'à ce jour. Une après-midi qui aura été animée

Une belle preuve de solidarité, merci Didier !
Et merci au Guadiana pour le guidage qui à très bien aidé notre ami Didier à sauver le mouton de la noyade.

Sébastien.

Bon méchoui !

Bravo à Didier, et à tous, pour ce sauvetage !

belle histoire

Bravo à Didier, à Kévin (Gaudiana) aussi membre du Forum... Pour ce bel exploit !
Et BRAVO au mouton qui a su nager autant sur le Rhône

Il m'est arrivé il y a deux ans en aval de Sillery: Amarrés pour le weekend je pointe au petit matin ma tête dans la marquise et j'aperçois au milieu du canal un hérisson, tournant au rond par le courant du déversoir. "Merde, noyé" je me dit. Soudain je vois le hérisson sortir son nez pour respirer.
Plus de hésitation de ma part, je tire un strip devant le pêcheur en face (non, pas tout, mais au moins pull et pantalon), mets l'échelle de bordaille et pars au sauvetage (beurck, la flotte est déjà fraîche fin août). C'est encore un jeune hérisson, il tient dans une main.
Je trouve une place dans les ronces pour le déposer. Les rayons de soleil vont le rechauffer, et du pâté pour chien va lui donner des forces pour repartir.

Nous partons de suite en weekend, revenons le lendemain midi: le hérisson n'y est plus...

Rognutudju merci pour ta facon d'ecrire la chose merci pour les photo
merci a tous pas de mechoui mais ca nous a permis de faire connaissance
Amt Didier

Ah oui comme me le rappelle à juste titre Didier, ce jour là il faisait vraiment très très chaud, Didier coulait à grosses gouttes, et c'est après une bonne douche et un bon rafraîchissant au mirador qu'il repartit pour la nuit dans le Sindbad

Ce sont de belles histoires ce que nous lisons grâce à vous tous.
Ce n'est pas la première belle histoire, mais j'espère qu'il y en aura d'autres des comme cela !

Ah au fait, si quelqu'un pouvait me retrouver le matricule de la mouche chargée de cailloux qui est venu s'abattre sur mon pare-brise, qu'il me le communique pour l'assurance ! MERCI !!

Message au GUADIANA qui ma si bien conseille au portes-voies
j'aimerai faire une remonte du Rhone avec un bateau comme le votre
et si possible echanger nos points de vues sur la navigation j'habite a arles
comme vous etes membres Eddy a mes coord
un vieille enmerdeur mais pas mechant et deux fois pepe mais pas malade.
Didier

Didier,
Je m'occupe de faire le lien sans aucun problème

POUR Eddy j'ai retrouve ta mouche c'est dsk26006
Didier

Merci

Évangile selon saint Luc, XV, 3-7 et Matthieu, XVIII, 12-14 :

Lequel d'entre vous, s'il a cent brebis et vient à en perdre une, n'abandonne les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour s'en aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il l'ait retrouvée ? Et, quand il l'a retrouvée, il la met, tout joyeux, sur ses épaules et, de retour chez lui, il assemble amis et voisins et leur dit : « Réjouissez-vous avec moi, car je l'ai retrouvée, ma brebis qui était perdue ! » C'est ainsi, je vous le dis, qu'il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes, qui n'ont pas besoin de repentir.

Apparemment, les bergers du Rhône ne connaissent pas, mais les mariniers, si !

Super Kikicmr
Didier