Oui, ce sont des erreurs de débutant en effet. Je ne suis pas né sur un bateau et il faut remonter 6 générations pour trouver un batelier dans mes ancêtres, un marinier roannais qui naviguait sur des sapines foréziennes.
Les multiples pompes de cales se justifient en ce sens que dans un bateau-logement, une voie d'eau n'apparait pas aussi vite que dans un bateau de commerce où la cale tient la plus grande place, cale qui n'est pas habillée par un vaigrage et à peine par un plancher, laissant la coque bien visible. Et puis bon, ça rassure. Je les teste régulièrement.
Les toilettes à présent ne sortent plus en diamètre 70, mais seulement 32, via un broyeur équipé d'un clapet anti-retour, et bien sûr une 1/4 de tour...pas grippée !
L'an dernier, Blue Berry a connu de sérieuses améliorations tant sur le plan mécanique que sur le plan de la sécurité et du confort intérieur, tout en restant un bateau rustique assumé comme tel. J'ai coutume de dire que le berrichon est au freycinet ce que l'âne est au cheval.
Et puis il est à présent labellisé "Bateau d'Intérêt Patrimonial", belle reconnaissance pour un modeste bateau de travail qui a bien failli partir à la ferraille en 1987.
Pour le plaisir, le voici cet hiver :

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Mi dabor, mi dater, amarré en Ségusiavie Septentrionale, à côté de Roanne.