On a pu se poser la question de savoir si ce
MARCEAU était devenu par la suite le
SOLVAY 177, mais il semble que non ; en effet, on trouve dans un vieux registre de la flotte Solvay des informations sur le
177 qui ne correspondent pas à ce qu'on lit sur la plaque au cul du
MARCEAU de la carte postale :
- déjà, le
MARCEAU de la carte postale appartient à un marinier français du Nord, Alfred Legrand, avec un matricule de Nancy, alors que l'autre
MARCEAU a été francisé par le bureau de Saint-Maurice en octobre 1920, quand Solvay l'a acheté à Auguste Sommelette, un marinier qu'on imagine belge
- et puis le tonnage écrit sur la plaque du
MARCEAU, 327 tonnes, ne correspond pas à ceux qu'on connaît pour le
SOLVAY 177 : grand tonnage de 368,840 tonnes à 2,26m d'enfoncement (maxi), et 280,970 tonnes au mètre 80
- même quand le
SOLVAY 177 a été revendu et qu'il est redevenu
MARCEAU, c'est un marinier du nom de Désiré Lecoq, domicilié à Dombasle, qui l'a acheté, pas Alfred Legrand.