VAGUS-VAGRANT

Construit en 1911 chez Munier à Frouard, motorisé en 1923 avec un moteur Aster de 20cv puis un Deutz 20cv, sur cette photo il est amarré à Dombasle, en face de la saline Maugras, au pont de la guillotine :



racheté par M. Paymal, il devient DORE, qu'on peut voir ici au ravitaillement de fuel chez Pierron, à Dombasle :

très intéressant, au fuel chez Pierron !

sur les photos ce sont 2 bateaux differants un est en bois et l'autre en fer

et pourtant si, Maurice ! Quille et moustaches en bois pour le SOLVAY 25, et nez modernisé sur le DORE, mais regarde c'est comme le SOLVAY 24 pour lequel on a deux photos du nez à deux époques différentes, y a eu un moment où les moustaches en bois ont été enlevées

Et Christelle, la fille de M. Paymal, précise qu'il a été découpé au chantier de la Waltriche à Frouard, en 1973.

kikicmr a écrit:Et Christelle, la fille de M. Paymal, précise qu'il a été découpé au chantier de la Waltriche à Frouard, en 1973.

le 24 et le 25 ce sont des bateaux en double vu que les bateaux en bois ont été remplaces par des bateaux en fer, renseignez vous aux anciens ils vous le presiserons

Statio a écrit:

kikicmr a écrit:Et Christelle, la fille de M. Paymal, précise qu'il a été découpé au chantier de la Waltriche à Frouard, en 1973.

le 24 et le 25 ce sont des bateaux en double vu que les bateaux en bois ont été remplaces par des bateaux en fer, renseignez vous aux anciens ils vous le presiserons

j'ai tous les solvay un C.D. de Mme PARENT

Statio a écrit:... renseignez vous aux anciens ils vous le presiserons ...

justement Maurice, ce sont les anciens qui ont transmis toutes ces photos à Sissi, de leurs archives personnelles ! (Sissi sur le forum = Sylviane Parent en vrai) Ils connaissaient bien leurs bateaux ! Regarde la vieille photo du 24, à gauche on voit des rivets, c'est bien un bateau en fer !



(les Solvay en bois ont porté les numéros 63 à 320, toutefois avec des trous, donc les doublons qu'il a existé, c'est entre les numéros 63 à 124 ; mais tu vas me dire : oui mais avant le n°63 qu'y avait-il ? et bien Solvay n'a acheté le 63 qu'en 1918-1919, les Solvay métalliques 1 à 34 étaient déjà là ! et le 63 en fer n'arrivera qu'en 1930, année de la revente du 63 métallique)

Et tu avais déjà cru que le SOLVAY 34 était en bois, sur une photo ! ICI à l'époque je t'avais montré un extrait de photo du nez du SOLVAY 34 en gros plan, on y voit la quille et les moustaches et plein de rivets ! pas des clous, des rivets !



Et dans le fil de discussion des Frouard, on a une publicité pour le chantier Munier qui date de 1907 et qui mentionne clairement "construction de bateaux métalliques" ! à voir ICI

Bonjour Statio,

Il n’y a pas eu de SOLVAY 25 en bois, et les péniches en bois de la flotte Solvay ne se ressemblaient absolument pas entre elles, car contrairement aux bateaux en fer que Solvay a fait construire, les péniches en bois sont de deuxième main, si j’ose dire ! Entre 1918 et 1922, Solvay a acquis 125 péniches en bois auprès d’artisans belges et français, embauchant dans la foulée leur équipage. Leur numérotation allait de 101 a 217 et 301 à 320. C’est ainsi que la famille Parent est entrée chez Solvay, car en 1920 le grand-père de mon mari, Oscar Parent, a vendu sa péniche ‘’AZY’’ à Solvay, et elle a pris la devise de SOLVAY 207. Le hasard a voulu que la dernière péniche qui a clôturé la saga de la flotte Solvay en 1987 fut la 107, conduite par Norbert Parent.

Toutes les informations que j'ai mis dans mon recueil "Flotte Solvay : les Nez rouges" viennent de registres Solvay écrits à la plume, que Norbert a sauvé de la destruction à la fin de la flotte Solvay.

Sylviane Parent

kikipuce a ressorti le SOLVAY 32, ça m'a permis de relire ce que j'avais écrit en septembre 2014, Maurice, c'est un témoignage des anciens : "Y a un truc qui m'a un peu surpris, je pensais que la quille était en bois, et bien non pas du tout, on m'a dit qu'elle était métallique, une sorte de fer en U..."

à Dombasle, vers 1930 :



et vers 1935 :



sur la Seine, en 1949 :



En comparant ces deux dernières photos, on s'aperçoit que, sur la plus ancienne, les deux écubiers se trouvent à la base des fargues, au-dessus des moustaches, et qu'il n'a pas d'ancre, alors que sur celle de 1949, il a une ancre et les écubiers sont plus bas.



Et Christian Paymal et son DORE, durant l'hiver 1963 :