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FAMAJA ex ARMANÇON III ex SOLVAY 12

MessagePosté: Jeu 8 Déc 2011 21:12
par kikicmr
La plus vieille trace de ce Munier de 1895 se trouve dans le joli carnet du kimiol, sur les ports de Nancy en 1896-1897 : le 2 juin 1897, le SOLVAY 12, chargé de seulement deux tonnes d'avoine en provenance de Liverdun, va décharger aux Docks du port Saint-Georges :

Seulement 2 ans en 1897...


Puis on fait un bon de plusieurs décennies pour le retrouver au port de Dombasle, d'abord à vide, à côté d'un Solvay en cale sèche, devant un autre Solvay, le 45 (oui y a des Solvay partout à Dombasle) :

SOLVAY 12 NY2217F

Dombasle-sur-Meurthe (M.-et-M.) - Le canal


Puis en chargement à quelques mètres en amont de la première photo (bien que je ne connaisse pas l'ordre chronologique dans lequel les photos ont été prises) :

Varangéville (M.-et-M.) - Le canal et l'usine Solvay



A l'origine, tractionné, puis équipé en 1928 d'un moteur Deutz diesel de 20cv.

Ses caractéristiques principales au début des années 30 :

38,86m x 5,07m - 307,48t à 2,04m

Re: FAMAJA ex ARMANÇON III ex SOLVAY 12

MessagePosté: Ven 9 Déc 2011 07:28
par Eddy
Orvanne a écrit:Guy (ai remplacé le C par un Ç dans la seconde devise,grace à une astuce secrète..)


OH.. Mais quelle est donc cette astuce secrète ? :mrgreen: :mrgreen:
Bon, je la livre...

Soit vous passez par un éditeur de textes (genre Winword) et là vous avez les majuscules "spéciales" ou alors.... vous utilisez FireFox qui intègre un correcteur orthographique et qui vous proposera ces fameuses majuscules "spéciales" genre Ç É etc.

Re: FAMAJA ex ARMANÇON III ex SOLVAY 12

MessagePosté: Ven 9 Déc 2011 07:33
par Statio
ET la c'est plus simple

accents et cedille en majuscules

Re: FAMAJA ex ARMANÇON III ex SOLVAY 12

MessagePosté: Ven 9 Déc 2011 17:53
par kikicmr
munster a écrit:... seulement deux tonnes d'avoine en provenance de Liverdun, va décharger aux Docks du port Saint-Georges :

ET bein Guillaume , les dadas on du faire un sacré prelevement sur le parcours ! :1757: :mrgreen:


Bouffer 250 tonnes sur... 20km ! Fallait les nourrir, les bourrins ! :mrgreen:

C'est là qu'on se dit que le moteur a quand même été un sacré progrès !

Re: FAMAJA ex ARMANÇON III ex SOLVAY 12

MessagePosté: Dim 11 Déc 2011 11:27
par Orvanne
Si on passe du XIX au XXème siècle,

il s'est appelé ARMANÇON III dans les années 60 (merci aux relevés de Frouard)
puis acheté en 1979 par LA MOSELLANE de Fameck .

Celui ci est resté dans la region (d'autres sont allés aider aux dragages sur la Saone...)

Guy

Re: FAMAJA ex ARMANÇON III ex SOLVAY 12

MessagePosté: Lun 29 Oct 2012 10:31
par didier m
Je crois que grand pére gabriel avait a un moment achete ce petit Solvay
d'ou le nom "armançon " mais a confirmer ???

Re: FAMAJA ex ARMANÇON III ex SOLVAY 12

MessagePosté: Lun 29 Oct 2012 23:30
par Daniel
Bonjour,
Sujet racontai par Gaby
ARMANÇON Moerbeke de 1929...
L'histoire nous est contée par Gaby que beaucoup d'entre vous semblent connaître
En 1964, Gabriel Monnerat a vendu le ARMANÇON à M André Wirtz à Nancy, armateur fluvial qui travaille avec SANARA. Ce bateau fera partie de la petite flotte de ce Monsieur avec le POINCARRE et L'OISEAU BLEU.
Pendant ce temps son Grand-Père rachète un ancien SOLVAY (Kikicmr c'est pour toi ) le SOLVAY 12 immatriculé NY 2217 F à M Dagois de l'Ile Lacroix de Rouen, et appellera ce SOLVAY 12 : ARMANÇON III que Gaby a donc conduit jusqu'en 1966 avec son Grand-Père.
Ensuite la Maman de Gaby le reprend avec lui.
En 1968, le Grand-Père, surement pris de remords rachète l'ARMANÇON à M Wirtz et Gaby embarque dessus avec son épouse... Ils viennent de se marier en 1966.

Re: FAMAJA ex ARMANÇON III ex SOLVAY 12

MessagePosté: Mar 30 Oct 2012 18:50
par Baron (ex Dragon)
Ce que je me souviens vers 1969, Gaby et son épouse n'étaient plus sur le solvay, mais sur un bateau du nom d'Armançon.(cul de poule)
Apres avoir passé la soirée avec eux (et la grand'mère de Gaby). En pleine nuit, avec beaucoup de neige Gaby et moi même sommes allés chercher un toubib dans je ne sais quel village. Nous étions en petite saone vers une porte de garde, et la "mamy" avait fait un 'malaise'.
Dernièrement avec Gaby, nous en avons reparlé.
Baron

Re: FAMAJA ex ARMANÇON III ex SOLVAY 12

MessagePosté: Jeu 20 Sep 2018 19:22
par Sissi
Photo dans le port de Dombasle, en attente de déchargement de charbon ; cette photo date de 1955, car ensuite le déchargement de charbon a été déplacé sur la rive opposé du large de Dombasle (à bord, le SOLVAY 11) :



Deuxième photo, à Xures (54, canal de la Marne au Rhin), est issue d’un magazine interne à Solvay, le BIS ; le SOLVAY 12 croise le SOLVAY 68 (datant de septembre 1961) :



Le montant qu'on voit passer au large, c'est le ROSCENT.

Re: FAMAJA ex ARMANÇON III ex SOLVAY 12

MessagePosté: Ven 30 Nov 2018 20:59
par Sissi
Un autre gros plan du nez :


Re: FAMAJA ex ARMANÇON III ex SOLVAY 12

MessagePosté: Sam 1 Déc 2018 09:59
par kikicmr
Dans L'Est Républicain du samedi 2 mai 1936 (archive kiosque lorrain), un article sur un accident à Nancy : le SOLVAY 12 a heurté une péniche :



Retranscription :

Deux péniches s'abordent sur le canal

L'une d'elles, chargée de sel, sombre en quelques minutes

Hier, vers 8 heures du matin, un drame rapide s'est déroulé sur les eaux tranquilles du canal de la Marne au Rhin,à deux cent mètres environ de la passerelle de la Pépinière.

A cet endroit, le canal, bordé de pierres, forme un léger coude. Des bateaux y sont souvent amarrés, laissant aux autres juste la place qu'il faut pour se croiser.

C'est ainsi qu'à la suite d'une manœuvre difficile, la péniche à moteur SOLVAY 12, chargée de charbon et se dirigeant vers Dombasle, aborda la péniche AUY, appartenant au batelier belge van Gongel, qui, venant de Saint-Nicolas-de-Port, se dirigeait vers Couillet (Belgique), chargée de 280 tonnes de sel.

Les deux proues se heurtèrent avec violence. La péniche à moteur, étant construite en fer, résista au choc ; mais la coque en bois du second bateau s'ouvrit avec fracas et l'eau s'engouffra par l'énorme brèche.

En quatre minutes, la péniche sombra. Grâce au dévouement des mariniers témoins de l’accident, M. van Gongel put sauver ses trois petits enfants reposant dans une cabine qui fut rapidement envahie par l'eau.

Mais le chargement de sel, représentant une somme de 8000 francs, ainsi que l'ameublement et le matériel de bord ont été engloutis.

Me Achin a aussitôt procédé aux constatations d'usage et M. Pajot, directeur d'une agence batelière belge, s'occupe du renflouement de la péniche accidentée.

C'est un travail difficile qui demandera des heures d'efforts et l'usage de moto-pompes puissantes. Peut-être faudra-t-il aussi que des scaphandriers s'emploient à boucher le brèche pour permettre al vidange du bateau ?

Signalons, en terminant, que la circulation sur le canal n'a pas souffert de cet accident.