VAGUS-VAGRANT

Le premier numéro de l'année de "La navigation du Rhin - Revue de la navigation intérieure" contenait toujours une partie consacrée à l'activité du Port Autonome de Strasbourg de l'année précédente ; 1939 ne fait pas exception, avec notamment un article de R. Siegfried, ingénieur des Ponts-et-Chaussées chargé des travaux d'extension du port : 1938 étant l'année de construction du chantier de la SCAR, il en parle :



Sur cette photo, un bateau tiré à terre, je pense que la devise est DORIS :



Et sur cette autre, la légende ne le précise pas mais c'est indiqué dans le texte, c'est un remorqueur à roues à aubes de la Compagnie Générale pour la Navigation du Rhin, le BREST (plus d'infos ICI) :



Pour terminer, une publicité pour la SCAR parue dans la même revue, mais cette fois dans le numéro d'avril 1939 :

J'ai lu dans un numéro de "La navigation du Rhin - Revue de la navigation intérieure" de 1936 que, quand la SCAR a été créée cette année-là pour exploiter le futur chantier de bateaux du port de Strasbourg, cette société était également chargée de s'occuper du chantier Triton de Duisbourg, qui appartenait à l'Office National de la Navigation (ONN).


Et voici une publicité pour le chantier de la SCAR, parue dans "La navigation du Rhin - Revue de la navigation intérieure" de janvier 1949 :

Le numéro de mars 1949 de "La navigation du Rhin - Revue de la navigation intérieure" consacre un article à la construction de bateaux pour la Société pour la Reconstruction et le Renouvellement du Parc Fluvial (SRPF) à Strasbourg, "Strasbourg, premier centre français de la construction fluviale" ; on en apprend beaucoup sur l'alliance de la SCAR, qui était spécialisée dans la construction de matériel rhénan, et des Forges de Strasbourg qui n'avaient jamais construit de bateaux avant :

Le premier 38m construit au chantier de la SCAR pour la SRPF est le ST NICOLAS. (La Navigation du Rhin - Revue de la Navigation intérieure de mai 1948)

Le douzième 38m construit au chantier de la SCAR pour la SRPF est le JJJ. ("La Navigation du Rhin - Revue de la Navigation intérieure" d'octobre 1948)

Et le cinquantième 38m construit au chantier de la SCAR pour la SRPF a aussi fait l'objet d'un article dans "La Navigation du Rhin - Revue de la Navigation intérieure", en mars 1949 : une cérémonie a été organisée le 12 mars 1949 à l'occasion de sa mise à l'eau ; il avait été nommé SRPF 50, mais on ne sait pas quelle a été sa devise ensuite...

Une pub parue dans la Revue de la navigation intérieure et rhénane du 10 juin 1962, après la fusion : on voit que la SCAR est devenue le département constructions fluviales des Forges de Strasbourg



et dans la même revue, numéro du 25 novembre 1962, des infos sur la modernisation du chantier :

Autre pub, dans la Revue de la navigation intérieure et rhénane du 10 février 1963 :

Revue de la navigation intérieure et rhénane du 10 mars 1955, extrait d'un article d'André Agard, ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées et sous-directeur à l'Office National de la Navigation (La Reconstruction du Parc fluvial - Travaux exécutés en 1953 et 1954 - Programme complémentaire et renouvellement - Le règlement des dommages de guerre de la batellerie) : péniche transformable de la SCAR



Pour être précis au sujet de la péniche transformable, voici un court extrait d'un article de H. de Goriainoff, ingénieur civil du Génie maritime, publié dans la Revue de la navigation intérieure et rhénane du 10 avril 1955 :

Principe de la péniche transformable

Ce type de bateau n'est pas muni d'appareil propulsif, mais la possibilité de l'équiper en automoteur est réservée pour l'avenir. A cet effet, un emplacement pour le moteur est prévu à l'avance, dans les aménagements AR ; en outre, les formes sont telles que le bateau, avant d'être exploité en automoteur, a un port en lourd suffisant pour que les conditions d'exploitation en péniche tractée soient satisfaisantes. Certes, c'est là un compromis difficile, car l'obtention de ce port en lourd - toujours au détriment des formes - est incompatible avec la recherche, après transformation en automoteur, d'une bonne vitesse, qui réclame, au contraire, des formes affinées.