par CITERNA 12 » Mer 21 Mai 2014 06:51
Avant la canalisation, la connaissance de la mesure (relative) de ces échelles permettait de connaitre le tirant d'eau dans les moins d'eau, donc l'enfoncement envisageable, donc le tonnage possible. A 350 tonnes, le citerna 12 calait environ 1,30 m et 2,20 m à 900 tonnes. C'est donc une information qui était communiquée par la compagnie, ou qu'il fallait solliciter auprès des agents du "graphique", répartis tout au long du fleuve avant chaque chargement. Ce graphique, relevé journalier, indiquait également la position probable des différentes unités navigantes. Au Pouzin, l'agent était M. Joussin.
Ces échelles donnaient aussi le tirant d'air, par grosses eaux, sous les ponts difficiles (viaduc SNCF d'Avignon, pont de Beaucaire...., porte de garde de Donzère ou portes aval des écluses parfois).
Avant la mise en service de Pierre-Bênite (1966), l'échelle principale était à la sortie de l'écluse de La Mulatière, PK0.
Il fallait aussi tenir compte du décalage dans le temps des niveaux enregistrés à Lyon pour savoir ce qui allait se passer 100 ou 200 kilomètres en aval.
Et malgré tout ça, dans les maigres, il fallait manier la fameuse sonde (cf ce sujet).