BABETTE ex SCYROS

Les 38m, surnommés TAMSA du nom de la société acheteur d'une série, et provenant du chantier GHH de Walsum.

BABETTE ex SCYROS

Messagepar pinquet paul » Lun 6 Aoû 2012 16:57


Photo de juillet 1998 (un voyage de noce)
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Re: B......

Messagepar roger 51 » Lun 6 Aoû 2012 17:06

Peut être un bateau du chantier de Walsum !
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Re: B......

Messagepar Eddy » Lun 6 Aoû 2012 17:10

BABETTE ? Un TAMSA ?
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Messagepar pinquet paul » Lun 6 Aoû 2012 17:17

tu es sur eddy !!!
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Re: B......

Messagepar Eddy » Lun 6 Aoû 2012 17:28

Sûr de rien, mais BABETTE c'est ce qu'il me semble lire même à travers le Drap :-)
Ensuite TAMSA, le nez, et j'aperçois les fenêtres derrière de la cabine qui m'y font penser...

Voilà...
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Messagepar kikicmr » Lun 6 Aoû 2012 17:31

le BABETTE du latéral à la Garonne... :1872:
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Messagepar Eddy » Lun 6 Aoû 2012 17:41

Il serait de 1930 .....
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Re: BABETTE ex SCYROS

Messagepar Orvanne » Lun 6 Aoû 2012 17:48

Oui c'est bien le BABETTE, le Tamsa qui s'appelait SCYROS à Thomas, bien de 1930..

de P10983F devenu Bx1642F, devenu bar dans les docks de Bordeaux..

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Re: BABETTE ex SCYROS

Messagepar pinquet paul » Lun 6 Aoû 2012 18:09

eh oui , lors de notre voyage de noce de Damazan à Bassens avec du Maïs .
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Re: BABETTE ex SCYROS

Messagepar pinquet paul » Lun 6 Aoû 2012 20:04


Babette au chargement à Damazan
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Re: BABETTE ex SCYROS

Messagepar pinquet paul » Lun 6 Aoû 2012 20:08


Babette vue d'arrière pendant notre voyage de noce
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Re: BABETTE ex SCYROS

Messagepar Orvanne » Dim 6 Mar 2016 13:09

surprise!
SCYROS - Photo "radar" années 50 - Coll. musée de la Batellerie et des Voies Navigables


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Re: BABETTE ex SCYROS

Messagepar le photographe » Mar 20 Fév 2018 20:55

Petit complément pour ce sujet;
un extrait d'une cpm prise à Agen, le BABETTE est reconnaissable par ses couleurs et enfin la triste fin de ce bateau englué dans ses superstructures dans les docks de Bordeaux (décembre 2016)

Christian
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Re: BABETTE ex SCYROS

Messagepar Statio » Mer 21 Fév 2018 06:52

SCYROS a THOMAS beau.frere du SCYRUS a MARTIN
Amicalement Statio, BONNE NAVIGATION
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Re: BABETTE ex SCYROS

Messagepar kikicmr » Sam 26 Jan 2019 21:44

Sur le site du journal L'Humanité, un article en date du 4 octobre 2014 sur Denise Fleury, la marinière du BABETTE (à retrouver ICI) :






DENISE A TANT APPORTÉ AUX HOMMES…

Denise Fleury, batelière en retraite, galère à terre. Sa péniche, BABETTE, est devenue un bar branché de Bordeaux. Relancer le transport fluvial, chiche, mais tout est à refaire.

Denise Fleury, « Dede » pour les intimes, fut batelière pendant trente ans. Sa péniche BABETTE, amarrée entre deux voyages sur à la berge de la Gironde au pied de la citadelle de Blaye, c’était un monument local ! Et à soixante et onze ans, cette célibataire de toujours vit désormais à terre, en dessous du seuil de pauvreté. « Tout a été fait pour casser le fluvial en France, alors quand j’entends qu’il est question de le relancer, je change de chaîne pour ne pas casser la télé, il est bien temps, maintenant qu’on a laissé perdre tous les savoir-faire ! » Une capitaine au caractère bien trempé, Dede. Née le 14 juillet 1943, Denise est fière d’avoir navigué sur le canal du Midi et sur le canal latéral à la Garonne (devenu canal des Deux Mers), sous pavillon français. « De nos jours une péniche aux couleurs bleu, blanc, rouge, c’est rare », et même complètement terminé sur le canal du Midi depuis 2000. « Mon père était batelier. Salarié pour la société Desmarais de produits pétroliers de Blaye. Puis d’autres. Des groupes comme Total avaient leur flotte de péniches à l’époque. Ma mère était à bord avec nous, ses enfants. » À bord, elle a élevé chacun de ses quatre enfants jusqu’à l’âge de six ans. À cet âge, les petits étaient accueillis à terre par leur grand-mère pour être scolarisés. « Mais avec l’âge, ma grand-mère a commencé à fatiguer, ma mère a débarqué, j’ai pris sa place à bord, aux côtés de mon père. J’avais quinze ans. Pas le choix, mais j’aimais ça. » Debout à 5 heures, préparer et faire chauffer le moteur. 6 h 30, passage de la première écluse. La jeune matelote n’est pas rémunérée, mais son père touche des primes parce que le duo fonctionne bien. « Il y avait des tresses d’amiante autour des pots d’échappement et on a transporté du bitume que des grosses plaques amiantées gardaient au chaud. Mais de ce côté-là, j’ai suivi, je n’ai rien. J’ai résisté à beaucoup de choses, en fait ! Nous avons aussi transporté des ammonitrates. J’avais tout à coup fortement maigri à l’époque… Quand, plus tard, j’ai appris que cette matière dangereuse a causé l’explosion de l’usine AZF de Toulouse, j’ai compris à quoi nous étions exposés. » « J’ai été déclarée à l’âge de dix-huit ans. Mais le salaire minimum était moins élevé qu’à terre, parce que nous étions logés, chauffés, éclairés à bord. » Dans les années 1970, avec le choc pétrolier, de nombreuses boîtes ferment. Père et fille transportent alors du vin à bord de pinardiers. « Mon père a fini par être contraint à l’indépendance. » Économies et prêt permettent d’acheter une péniche d’occasion, « que mon père baptise BABETTE, du nom de ma sœur cadette ». Denise se souvient avoir vu sa mère haler seule à pied cette BABETTE sur cinquante kilomètres pour la sortir du chantier. « Elle était lorraine. Pas du tout du milieu. Elle qui avait peur d’un ver de terre ! » Et c’est parti pour le transport de céréales. Toujours dans le Midi. Pas question d’aller en Hollande ou en Belgique. Mais le père, qui travaille depuis l’âge de quatorze ans, déclenche une maladie cérébrale. Paralysé. Sa péniche finit « au déchirage ». Un crève-cœur. Contre toute attente, le marinier guérit. Mais, au chômage, l’ex-artisan n’a droit à rien. Denise rumine. À son tour d’emprunter ! À son tour de trouver une péniche, de la baptiser aussi BABETTE et d’embaucher son père pour le mener à la retraite ! « Un usurier m’a prêté à 10 % d’intérêt ! » Ils s’en sortent. Pêche, braconnage, salades sauvages et coups de main dans les fermes entre deux voyages en échange de denrées remplissent les assiettes. Le père raccroche définitivement. Une femme, seule à bord ? « À la Bourse d’affrètement, beaucoup pariaient que je n’arriverais pas à livrer dans les temps. » À 6 km/h, Denise, et sa péniche de 38,50 mètres dont le bruit du moteur DK6 est couvert par le chant des cigales, sans radio, ni radar, assure parfaitement ses « lettres de voiture » dont le montant constituait son salaire. Sur le fleuve la solidarité est de mise. La beauté de la nature, le travail et les copains ne laissent pas de place à la solitude. « Jamais d’insomnie. Je tombais dans le lit, je dormais. » Sète, Toulouse, Bordeaux… pendant quatre ans, seule, c’est tout de même dur. Et le transport marchand dans le Midi est sciemment voué à disparaître au profit du routier et du ferroviaire. « Un gâchis pour l’environnement ! » Un homme offre à Denise 20 millions de centimes pour acheter BABETTE. « Les autres les vendaient à peine 7 à l’époque, je n’ai pas réfléchi, j’ai vendu. » Denise débarque. Elle a quarante-cinq ans. La barre entre d’autres mains, sa BABETTE sera la toute dernière à transporter du fret sur le canal du Midi, en 2000. À quai à Bordeaux, elle est devenue le Deck, un bar de nuit. Aujourd’hui, en Gironde et dans le Midi, la plaisance est reine. « Mais ça fait vivre qui ? Quoi ? Quand on pense aux 400 familles de bateliers, aux éclusiers, aux constructeurs navals dont les savoir-faire ont disparu dans nos régions. » Casimir, un petit-fils de marinier très motivé, a voulu reprendre une activité de batellerie à Blaye. « Au port de Bordeaux, c’était à lui de payer les dockers pour décharger ! » Il ne fait que quelques allers-retours par an entre les petites îles de la Gironde et le continent. « Du gâchis ! »

Le tourisme coûte désormais plus qu’il ne rapporte sur le canal du midi
» Sur le canal du Midi, l’activité marchande commencé à péricliter dramatiquement dans les années 1970. Aujourd’hui, essentiellement utilisé par le tourisme, les loisirs et le logement, y naviguent des bateaux de location, des bateaux-restaurants ou des bateaux-promenades.
Ce tourisme s’est développé à partir des années 1960 sous l’impulsion de Britanniques. Plus fréquenté que la Seine, le canal du Midi assure
à lui seul un cinquième du tourisme fluvial français. 80 % des passagers sont étrangers, essentiellement des Allemands, des Suisses et des britanniques.Peu de recettes donc, pour cette infrastructure ancienne qui coûte cher à Voies navigables de France (VNF) et aux collectivités locales.


Laurence Mauriaucourt
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