CHEVREUIL SAUVÉ DES EAUX
Posté: Jeu 21 Avr 2011 21:28J'ai fait un beau chantier, hier matin... Des essais de plaques sur le chemin de halage du bief de partage du canal de la Marne au Rhin entre Réchicourt-le-Château et Hertzing, qui va devenir une piste cyclable en enrobé. Pas vu de commerce, mais la plaisance est déjà là !
Mais ce n'est pas le plus important... Au col des Français (1km au-dessus de la grande écluse de Réchicourt), des petites vaguelettes ont attiré mon attention. Je me suis approché du bord, et j'ai vu que c'était un chevreuil qui prenait un bain bien involontairement. Et la pauvre bête n'était pas au mieux de sa forme, ça faisait certainement un bon moment qu'il nageait le long des palplanches, qui sont bien trop hautes à cet endroit pour qu'il puisse remonter tout seul. Et les passages aménagés dans la protection de berge pour la remontée du gibier n'étaient pas tout près... Il fallait donc le tirer de là rapidement !
Je m'approche alors du chevreuil, qui a peur et se met à nager plus vite. Il ne fallait surtout pas qu'il s'éloigne vers le large où il aurait été hors de portée. Je vais donc l'attendre un peu plus loin, et quand il passe devant moi, nos regards se croisent. Il semblait me dire : "J'arrive, mon gars, ne me rate pas, parce que là je n'irai plus loin !". Couché sur le chemin de halage, je le saisis par les oreilles (seule partie accessible, vu que le bief était bas...). Je le tire hors de l'eau, et un de mes collègues le saisit par les pattes avant pour m'aider à le hisser sur la terre ferme.
Quelques caresses pour le rassurer... La pauvre bête paraît bien fatiguée. Je le prend alors dans mes bras pour l'éloigner du canal et nous allons le déposer un peu plus loin dans la forêt, dans un endroit calme, sur un tapis d'herbe et avec quelques jeunes branches à portée de gueule car il ne s'était toujours pas relevé (ses pattes bougeaient, mais je crois qu'il n'avait plus la force de tenir dessus). Je le laisse récupérer, puis je repasse quelques dizaines de minutes plus tard, et il est toujours là où je l'avais posé. Je me dis qu'il va lui falloir du temps pour récupérer...
J'espère qu'aujourd'hui il a retrouvé toutes ses forces ! Moi en tout cas je ne mangerai pas de biche à Pâques !
Voilà une petite anecdote qui arrive souvent aux éclusiers en cette saison, où les chevreuils mangent goulûment les bourgeons qui les soûlent... Moi, c'était la première fois, et j'ai trouvé ça cool, ça méritait bien une photo sur le forum !
Mais ce n'est pas le plus important... Au col des Français (1km au-dessus de la grande écluse de Réchicourt), des petites vaguelettes ont attiré mon attention. Je me suis approché du bord, et j'ai vu que c'était un chevreuil qui prenait un bain bien involontairement. Et la pauvre bête n'était pas au mieux de sa forme, ça faisait certainement un bon moment qu'il nageait le long des palplanches, qui sont bien trop hautes à cet endroit pour qu'il puisse remonter tout seul. Et les passages aménagés dans la protection de berge pour la remontée du gibier n'étaient pas tout près... Il fallait donc le tirer de là rapidement !
Je m'approche alors du chevreuil, qui a peur et se met à nager plus vite. Il ne fallait surtout pas qu'il s'éloigne vers le large où il aurait été hors de portée. Je vais donc l'attendre un peu plus loin, et quand il passe devant moi, nos regards se croisent. Il semblait me dire : "J'arrive, mon gars, ne me rate pas, parce que là je n'irai plus loin !". Couché sur le chemin de halage, je le saisis par les oreilles (seule partie accessible, vu que le bief était bas...). Je le tire hors de l'eau, et un de mes collègues le saisit par les pattes avant pour m'aider à le hisser sur la terre ferme.
![chevreuilmodif [vagus].jpg](./download/file.php?id=31528&mode=view/chevreuilmodif [vagus].jpg "chevreuilmodif [vagus].jpg (730.91 Kio) Vu 5248 fois")
Quelques caresses pour le rassurer... La pauvre bête paraît bien fatiguée. Je le prend alors dans mes bras pour l'éloigner du canal et nous allons le déposer un peu plus loin dans la forêt, dans un endroit calme, sur un tapis d'herbe et avec quelques jeunes branches à portée de gueule car il ne s'était toujours pas relevé (ses pattes bougeaient, mais je crois qu'il n'avait plus la force de tenir dessus). Je le laisse récupérer, puis je repasse quelques dizaines de minutes plus tard, et il est toujours là où je l'avais posé. Je me dis qu'il va lui falloir du temps pour récupérer...
J'espère qu'aujourd'hui il a retrouvé toutes ses forces ! Moi en tout cas je ne mangerai pas de biche à Pâques !
Voilà une petite anecdote qui arrive souvent aux éclusiers en cette saison, où les chevreuils mangent goulûment les bourgeons qui les soûlent... Moi, c'était la première fois, et j'ai trouvé ça cool, ça méritait bien une photo sur le forum !
Si tout le monde faisait pareil,laplanete se porterait mieux et le monde moins méchant.
