LE TRANSPORT DE MARCHANDISE REDOUTE UNE CRISE

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LE TRANSPORT DE MARCHANDISE REDOUTE UNE CRISE

Messagepar ANDY » Ven 30 Sep 2011 10:05

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Le transport de marchandises redoute une nouvelle crise
29/09/11 à 14:59 - investir.fr | 2 commentaires


MENACES. Secteur cyclique, le transport marchand par la route, les chemins de fer ou encore les voies maritimes sera l’un des premiers touchés en cas de dégradation de la conjoncture. Toutefois, les sociétés cotées sont mieux armées que par le passé.

La reprise à l’œuvre depuis 2010 dans le transport marchand et qui s’est traduite en Europe par un redressement de 3 % des tonnages au kilomètre l’an dernier (tous modes de transport confondus) va-t-elle perdurer ? Crise financière oblige, les professionnels du secteur scrutent avec inquiétude l’évolution de la conjoncture économique et redoutent désormais une fin d’année difficile chez leurs grands donneurs d’ordres.

Volumes en sursis et marges modestes

Chacun garde en mémoire la crise de 2009 durant laquelle les tonnages transportés en France par la route s’étaient effondrés de 15,8 %. Depuis, les volumes d’activité n’ont été que partiellement récupérés et les mesures de soutien à la filière prises lors des états généraux du transport routier en 2010 n’ont pas toutes été appliquées. D’ailleurs, pour les investisseurs, le secteur ne sera pas épargné si l’environnement économique se dégrade car il reste très cyclique (voir illustration ci-dessus).







Autre argument en défaveur d’une revalorisation en Bourse : les transporteurs ne créent pas suffisamment de valeur pour l’actionnaire dans la mesure où ce métier ne gagne pas beaucoup d’argent. « Les marges ont toujours été faibles, y compris dans les bonnes années, reconnaît Patrick Bouchez, président de la Fédération des entreprises de transport et logistique. Mais les transporteurs qui ont traversé la crise de 2008-2009 en sont sortis plus forts. Ils ont fait de gros progrès dans la réduction des coûts fixes, le maillage des réseaux, la massification des flux ou encore la recherche de niches plus rentables…» Par conséquent et même si le rythme s’est infléchi par rapport à 2010 (année de fort rattrapage), les résultats des entreprises cotées sur la première partie de l’exercice ont été bons, et cela dans un contexte tarifaire toujours aussi défavorable. En effet, excepté les hausses du prix du gazole qui sont répercutées au client par le système des pieds de facture, la pression à la baisse sur les tarifs du transport reste une problématique majeure pour de nombreux acteurs.

Sur la route, le cabotage autorisé en France depuis 2006 (un grou­pe sous pavillon étranger peut convoyer des marchandises entre deux points d’un territoire situé en dehors des frontières de son pays d’origine) a exacerbé la concurrence. De son côté, le fret maritime souffre de surcapacités liées à une offre pléthorique de navires. Enfin, bien qu’ils répondent aux exigences environnementales, le ferroviaire et le fluvial captent moins de 12 % des échanges en France à cause du manque d’infrastructures.

Le transport marchand est également soumis à de nouvelles pressions réglementaires ou fiscales. « Elles se sont durcies », indique-t-on chez Stef-TFE. Déjà soumis à la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP), les transporteurs routiers devront s’acquitter, à partir de 2013, d’une écotaxe poids lourds qui devrait leur coûter près de 800 millions d’euros par an. Ce surcoût sera normalement répercuté aux clients, mais ces derniers pourraient dès lors rechigner à accepter d’autres relèvements de tarifs : l’une des clés pour améliorer la rentabilité.

La logistique est plus rentable

Car, plus que la progression des volumes transportés, le vrai catalyseur boursier dans le secteur réside dans l’amélioration durable de sa capacité bénéficiaire. D’où la recherche permanente des économies d’échelle via la massification des réseaux et la nécessité de maîtriser de bout en bout la chaîne d’approvisionnement en intégrant tous les aspects logistiques. Moins sensible à la conjoncture – elle n’avait chuté que de 4,5 % en 2009 en Europe –, la logistique a surtout l’avantage d’être deux fois plus rentable que les prestations de transport classique. Mais ce métier, où la taille des entrepôts est déterminante, requiert des investissements très lourds de sorte que l’on ne recense qu’une dizaine de grands logisticiens en Europe, contre plus de 50.000 sociétés de transport routier. La concentration va donc se poursuivre, voire s’accélérer si crise il y a. La diversification dans les activités mieux margées comme le freight forwarding (commission de transport) ou la messagerie express se développe aussi de plus en plus.

Bref, dans un contexte économique plus qu’incertain, les entreprises disposant à la fois d’une taille critique, d’une offre élargie et qui sont réactives peuvent tirer leur épingle du jeu. C’est le cas de certains acteurs cotés en Bourse qui peuvent être mis en portefeuille dans une logique de long terme
Amicalement ANDY
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