CAP A L'AMONT...

La revue de Presse regroupe les articles que nous pourrions lire a droite & a gauche mais que tout le monde ne voit pas forcement...
Mais .. la revue de Presse uniquement FLUVIALE !!!

Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar Eddy » Sam 1 Mai 2010 23:57

Bonjour / Bonsoir,

J'apporterai juste une petite correction...
L'opération escargot de Paris n'a pas duré 3h00... mais 5h00 !!

Départ de Austerlitz à 11h00 et retour à 16h00...
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Eddy

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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar fabiella » Dim 2 Mai 2010 11:27

bon courage a tous et a toutes tenez le coup car depuid le temps que sa dure ill fallait qu un jour sa craque bise du rhone et resté souder
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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar Eddy » Mar 4 Mai 2010 07:28

La lettre N°35 -

Réunion au ministère ce Lundi à14 h 00 :

Question pour un champion : Mesurer le travail à perte sans jamais donner de prix !!!
L’outil de mesure proposé par la Glissoire est rangé au banc des accusés et ceux qui le proposeraient seraient exposés à de lourdes sanctions ! En résumé, un outil qui prend en compte des critères de coûts des postes de travail pour estimer où se situe le travail à perte dans la profession serait illégal, même s’il est utilisé comme test d’estimation . En d’autres termes le libéralisme économique nous interdit d’estimer au niveau de la profession le seuil en dessous duquel le risque de travail à perte est très grand.
Dans l’esprit retors de nos dirigeants, ceci est considéré comme « un cartel d’entente illégale sur les prix » . J’ai toujours pensé que les critères de Maastricht coûteraient très cher à ceux qui vivent de leur travail : c’est pire que cela, ils interdisent les professions artisanales à estimer le coût du travail dans leur secteur et à le publier.

Solution pour un Champion :
Le ministère met en place un groupe de travail pour sortir un outil de mesure du travail à perte dans deux ou trois jours et qui permettrait à chacun de mettre les chiffres de sa propre exploitation dans les bonnes cases pour estimer son coût d’exploitation : ce groupe de travail commence aujourd’hui à travailler à la CNBA avec plusieurs bateliers du Nord et de Paris, un représentant du Ministère et un représentant de la DGCCRF qui viendra l’après midi.
Une Solution Dangereuse ont estimé les bateliers dans le Nord réunis hier soir tard dès le retour de Didier Carpentier à Lille car elle signifie que ceux qui ont de vieux bateaux et aucun amortissement auraient le droit de travailler à plus bas prix et donc à pénaliser ceux qui ont des amortissements et qui ont donc un coût d’exploitation plus élevé : c’est le nivellement par le bas et la certitude pour toute la profession de ne plus pouvoir évoluer.
Le groupe de travail va devoir être vigilant pour exiger que les provisions à faire pour renouveler le matériel soient incluses dans le coût d’exploitation, sinon, c’est la mort de l’artisanat batelier.

Un guide de bonne Conduite :
Le Ministère propose un projet de « protocole de sortie de crise » qui fait état
- des contrôles mis en place (opération coup de poing de la DGCCRF)
- de l’engagement de l’Etat à renforcer les contrôles fluviaux (avec quels moyens ?)
- d’un « module simplifié de bonnes pratiques comptables » : l’outil à l’étude qui sortirait dans quelques jours.
- De l’indexation des carburants et de l’obligation de contrats écrits,
- De l’actualisation des surestaries.
- De l’engagement des courtiers à ne pas pénaliser les bateliers en grève au moment de la reprise.

Que faire maintenant :
- Les barrages se renforcent : à Paris, à Conflans, à Melun…avec quelques petites pressions de ci de là de courtiers bien connus pour leurs pratiques à la limite maffieuses.
- Pression aussi du côté du ministère qui ouvrait hier la séance en précisant qu’ils engageaient le dialogue durablement à condition qu’il y ait des garanties fortes pour lever les barrages sinon…ils ne répondaient de rien ! Nous aurions préféré qu’ils nous répondent plus vite aux questions soulevées depuis 6 mois !
- Pression aussi à Thionville où les confrères s’attendent à voir l’arrivée des forces de l’ordre.

On ne peut imaginer d’envisager la levée des barrages que si les conditions sont remplies pour garantir un départ des bateaux avec une garantie que le travail à perte sera impossible : attendons le résultat du « module simplifié du ministère ».
Reste quand même de nombreuses autres questions :
- Le travail à perte dans les autres modes de transport (rail et route)
- La mise en place d’un observatoire des prix pratiqués pour assurer la transparence et le contrôle de la profession,
- Les précisions du Ministère sur les moyens qu’il affecte à la mise en place des contrôles après l’opération coup de poing….ce sont là les points minimum pour envisager une reprise !


Attention aux rumeurs et aux propos qui blessent :
Les bateaux OKINAWA et PETITE FLEUR n’ont jamais dit qu’ils voulaient détruire les barrages et se déclarent solidaires de leurs confrères . Une seule position : expliquez vous franchement avec vos confrères, ne laissez pas l’intox circuler, d’autres s’en chargent.


La lettre au format PDF...
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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar fabiella » Mar 4 Mai 2010 08:20

je vois que sa se durci et comme d habitude l etat fais mine de rien a part tout augmenter il font comme les singe j entend rien je vois rien je parle pas courage a tous les artisants bise
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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar Eddy » Mar 4 Mai 2010 19:42

La lettre N° 37

VNF Nancy brise le barrage de Givet

A 16h30, cet après midi, un huissier signifiait au Filou, sur le barrage de Givet qu'il est convoqué demain matin au tribunal de Charleville Mézières à 9h un représentant du syndicat l’accompagnera, ainsi que ses confrères solidaires dans l’action.

Sur demande du Ministère, le service navigation de Nancy demande en référé la levée du barrage de GIVET. Les agents sur place ont généreusement expliqué qu’il y aurait des amendes de 4000 € par jour s’ils ne quittaient pas les lieux. Pression inadmissible qui n’a rien à voir avec la réalité : le juge les convoque à l’audience du tribunal, c’est tout. Ce procédé lamentable a néanmoins porté ses fruits : Les confrères sur place ont estimé que devant la menace de sanctions il était préférable de lever le barrage.

La principale déception pour eux est de constater l’empressement des bateliers à proximité pour s’engager dans la brèche et continuer de travailler à perte : Mon désir (Hollandais), Sequens ,Samarilda, Cindy, ski (belges), Taïfun (Sarrois) et Okinawa (80 M Belge)…chacun appréciera.

Demain, au Ministère, nous dirons la honte de voir nos autorités traiter la batellerie de cette façon .Rappelons qu’il y a deux poids et deux mesures : le Ministère se révèle être incapable de faire respecter la loi lorsqu’il s’agit d’interdire le travail à perte mais se montre intraitable lorsque les bateliers se défendent …
Conversation entre Colbert et Mazarin sous LOUIS XIV…

Colbert : Pour trouver de l’argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J’aimerais que Monsieur le Surintendant m’explique comment on s’y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu’au cou…
Mazarin : Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu’on est couvert de dettes, on va en prison.
Mais l’Etat… L’Etat, lui, c’est différent. On ne peut pas jeter l’Etat en prison. Alors, il continue, il creuse la dette !
Tous les États font ça.
Colbert : Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l’argent.
Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?
Mazarin : On en crée d’autres.
Colbert : Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu’ils ne le sont déjà.
Mazarin : Oui, c’est impossible.
Colbert : Alors, les riches ?
Mazarin : Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres.
Colbert : Alors, comment fait-on ?
Mazarin : Colbert, tu raisonnes comme un fromage (comme un pot de chambre sous le derrière d'un malade) !
Il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches… Des Français qui travaillent, rêvant d’être riches et redoutant d’être pauvres ! C’est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux là !
Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser… C’est un réservoir inépuisable.
Extrait du « Diable Rouge »


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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar mimi95610 » Mar 4 Mai 2010 21:11

quel honte... :cry: :evil:
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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar batelier18 » Mer 5 Mai 2010 00:12

Eh voila le barrage de Givet a sauté

Voila comment l'état francais négocie , voila comment ils veulent trouver des solutions en engageant la justice contre nous qui sommes déja au bout du rouleau!

Ils nous obligent a abandonner notre mouvement et ensuite ils vont nous laisser crever dans la censure absolue !!!!

Ce pays me dégoute et surtout cet état Francais rempli de mafieu qui changent et creer des lois selon comment ça les arrangent financierement !!!


Mais quand est ce que le peuple va t'il dire STOP a tout ça ?!

Va t'on attendre d'etre revenu a l'esclavage et aux chaines pour ce révolter contre ce systeme pourri ?????

J'en ai marre et je suis profondement démoralisé , je l'avoue que mes perspective d'avenir diminue de jour en jour au fil du temps ou je m'aperçois que nous perdons notre liberté d'expression et voir meme notre liberté tout court ...


j'ai 24ans et mon espoir ce meurt , laissant place a une haine grandissante qui un jour deviendra physique car certaines personnes aux pouvoirs absolu me pousse dans mes dernier retranchement en me privant de tout .

Bref ...
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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar Eddy » Mer 5 Mai 2010 06:09

Courage Garçon ! Courage !!
Je sais... ce n'est pas évident...
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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar elo-yan » Mer 5 Mai 2010 07:42

ça s'appelle "le droit de faire grêve", mais les bateliers ne sont pas des fonctionnaires, donc exempt :evil: :?: :?:
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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar Eddy » Ven 7 Mai 2010 07:31

La Lettre N°38...

N° 38 – Jeudi 6 Mai 2010


Quand la pression est trop forte :
Pascal Vander Meiren, batelier français sur le Eden, sous pavillon Belge, était en dépôt de bilan, victime de la crise et des prix bas. Les tracas et le stress ont eu raison de lui, il est décédé d’une attaque cardiaque Dimanche 2 Mai.
Le libéralisme sauvage a une fois de plus fait ses ravages : je ne trouve pas les mots pour dire à ses proches le sentiment d’horreur que cela m’inspire





Fin de crise ?
Transparence et contrôles des Prix pratiqués :
DANGER POUR CEUX QUI TRAVAILLERONT A PERTE

Les affréteurs le CAF et le Ministère se sont engagés sur différents points : une évolution essentielle quand on sait qu’il y a seulement quelques semaines on ne recevait aucune réponse aux questions posées.
Les bateliers engagés dans les barrages repartent fiers de n’avoir pas baissé les bras, mais vigilants sur la suite qui sera effectivement donnée aux engagements.
Le Syndicat la Glissoire s’organise maintenant pour faire avancer rapidement les dossiers à traiter pour que les mesures promises soient effectives dans les semaines qui viennent . Ce travail sera fait avec la Chambre de la batellerie, avec le Ministère, mais aussi avec les courtiers : les résultats seront ce que nous voudrons qu’ils soient et chacun d’entre nous a sa pierre à apporter.
Dans le Nord , ils l’ont parfaitement compris : des délégations sont déjà parties chez les affréteurs pour voir le positionnement qu’ils ont sur les frets, sur les tonnages, sur la distribution du travail…un premier bilan sera tiré rapidement.

Un protocole de sortie de crise

Signé par les courtiers présents, par le CAF, la Glissoire et la CNBA ,Il prend acte des « mouvements forts de revendication »provoqués par la situation dans le transport fluvial et précise qu ‘une enquète de la DGCCRF (Direction Générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes) est déjà lancée : lundi et mardi les courtiers nous ont indiqué qu’ils ont été contrôlés par les agents de la DGCCRF qui poursuivent leurs investigations sur le terrain.il nous a été indiqué que dans 3 ou 4 semaines il y aurait un premier regard sur la réalité du travail à perte et que sortiraient de premières conclusions…ce sera plein d’enseignements et nous attendons avec intérêt cette première étape.
L’Etat précise qu’il s’engage à renforcer sa politique de contrôle du transport fluvial et des règles existantes et les signataires s’engagent « à veiller à tous moments au strict respect de la législation sur les prix anormalement bas(Art 209 du code du domaine public fluvial qui interdit le travail à perte).

Le protocole précise notamment

- Que sera mis en place un observatoire des coûts de transport sous l’égide de la CNBA qui permettra à la profession d’avoir un regard sur les prix pratiqués : nous y reviendrons.
- Que l’Etat s’engage à examiner la refonte des contrats types : la Glissoire demande qu’ils soient obligatoires à bord du bateau affrété et transmis obligatoirement au client et à l’observatoire des coûts.
- que la loi impose l’indexation des variations de prix du carburant en plus du prix du transport.
- L’obligation de formaliser par écrit les contrats d’affrètement dans le respect des textes.
- Que sera mis au point un outil pour aider les bateliers à mesurer leur coût d’exploitation et éviter ainsi le travail à perte.

Pour ceux qui ont de grandes difficultés, n’attendez pas :

- Mesure d’aides d’urgence : Le Ministère met en place des moyens pour éviter les dépôts de bilan :Constituez rapidement un dossier d’aide et pour cela contactez Mlle STUELZACK à la CNBA (tèl 01 43 15 96 96 ) qui vous instruira le dossier dans la confidentialité la plus complète : les administrateurs n’ont pas accès à ces dossiers. Il faut savoir que Mlle Stuelzack était en congé et les a interrompu pour aider la CNBA ces derniers jours dans le moment de conflit : hier soir elle est repartie bénéficier de ses congés. N’attendez pas son retour pour rassembler les pièces justificatives de vos difficultés, voyez votre comptable et votre banque et précisez que vous déposez un dossier pour éviter les saisies.

- Les Cotisations RSI : Michel Dourlent a obtenu Lundi matin l’engagement de traiter en priorité les dossiers des bateliers : Si vous êtes en difficulté pour payer, faites le courrier suivant en joignant votre avis d’appel ou votre rappel de cotisation :

Modèle de lettre à la RSI :

A Mr Couasnon, Président RSI Ile de France et Mr Daudet, directeur,
141 rue de saussure – 75847 Paris cedex 17

Messieurs,
Les difficultés rencontrées dans la crise qui affecte la batellerie et les baisses de mon chiffre d’affaire qui en résultent ne me permettent plus d’assurer le paiement des cotisations .
Je sollicite de votre bienveillance la prise en charge de mes cotisations et une aide d’urgence pour me permettre d’éviter un dépôt de bilan et passer la crise .
Je vous joints le dernier appel de cotisation.
Signature




Les taxes VNF :

- dès le premier rappel, écrivez au centre VNF qui vous envoie la facture pour demander un report d’échéance
- Si vous attendez trop longtemps, vous risquez de voir arriver un huissier pour une saisie de biens : dans ce cas payez une petite somme (ne serait-ce que 50 euros) et écrivez au Directeur Général de VNF à Béthune pour lui expliquer vos difficultés et demander un échéancier .
- Il y a possibilité d’obtenir une remise gracieuse des péages : il faut écrire une lettre manuscrite avec Accusé de réception à l’agence comptable secondaire qui envoie votre facture : les poursuites sont bloquées le temps de la procédure et la commission se réunit 2 fois par an. Adressez vous à Annie Cailliez au bureau CNBA de Douai.

Veillons maintenant à la bonne application du Protocole :

- La Glissoire s’est engagée à la levée des barrages en signant le protocole : l’engagement a été tenu, tous les barrages ont été levés ce matin.
- Il faut maintenant que les courtiers et l’état respectent leurs engagements. Les courtiers se sont engagés sur deux points essentiels :
- respecter l’article 209 du CDPF et donc ne plus proposer de travail à perte.
- Ne pas pénaliser les transporteurs concernés par le mouvement.

Code du Domaine Public Fluvial et de la navigation interieure

Chapitre V : Modalités d'exécution des contrats, contrôle et sanctions
Article 209
Est puni d'une amende de 15000 euros le fait pour tout prestataire de transport public de marchandises par voie navigable, auxiliaire de transport ou loueur de bateaux de marchandises avec équipage, d'offrir ou de pratiquer un prix inférieur au coût de la prestation qui ne permet pas de couvrir les charges entraînées par les obligations légales et réglementaires, notamment en matière sociale et de sécurité, ainsi que les charges de carburant et d'entretien, les amortissements ou les loyers des bateaux, les frais de péage, les frais de documents de transport, les timbres fiscaux et, pour les entreprises unipersonnelles, la rémunération du chef d'entreprise.
Les infractions sont recherchées et constatées dans les conditions prévues aux articles 45 (premier et troisième alinéas), 46, 47, 51 et 52 de l'ordonnance n° 86-1243 du 1er décembre 1986 relative à la liberté des prix et de la concurrence. Le procureur de la République est préalablement avisé des opérations envisagées. Les procès-verbaux qui font foi jusqu'à preuve du contraire lui sont transmis sans délai. Copie en est adressée à l'intéressé.
Le transporteur public de marchandises par voie navigable, l'auxiliaire de transport ou le loueur de bateaux de marchandises avec équipage évincé en raison d'un prix trop bas, la Chambre nationale de la battellerie artisanale, les organisations professionnelles de transporteurs par voie navigable, d'auxiliaires de transport et de loueurs de bateaux de marchandises avec équipage, représentatives au niveau national, peuvent se porter partie civile.
L'action est prescrite dans un délai d'un an à compter de la date de fin d'exécution du contrat.



Faisons respecter ces engagements

Le syndicat a pris contact avec la DGCCRF pour examiner les moyens de passer les informations que vous nous donnerez : demain, un correspondant nous sera désigné avec lequel nous travaillerons.
- si vous êtes sollicité par un courtier pour un transport que vous estimez à prix anormalement bas et qui vous fait travailler à perte, vous devez nous le signaler , que vous fassiez le transport ou non.

Pour transmettre l’information à la DGCCRF, il faut nous donner des éléments précis qui vont nous permettre d’aider la DGCCRF dans ses démarches et ses enquètes :

Complétez la fiche ci dessous
Dans toute la mesure du possible, envoyez les informations par e-mail à ms.esmeralda@proximus.be : n’utilisez le tèléphone que si vous n’avez aucune autre possibilité : 06 22 93 35 51.

Votre nom et prénom
Nom du bateau :
grand tonnage
date et heure de la proposition
date de la signature du contrat
Nom de la sté d'affrètement
nom du courtier si vous le connaissez
Prix que vous avez demandé
prix que vous avez demandé
prix qui vous a été proposé
prix pratiqué avant la crise si vous le connaissez
Tonnage embarqué ou proposé
Port de chargement
port de déchargement
Nombre d'heuresde chargement et de déchargement
que vous estimez sur les ports concernés
Est ce que vous chargez ou déchargez en arrivant
ou y a t'il de l'attente? Combien?
Combien d'heures de navigation à charge
avez vous fait le transport?
dans le cas ou vous l'avez refusé,
Savez vous qui l'a fait

De la même façon, si vous étiez dans l’action ou dans un barrage, et si un courtier vous refuse un affrètement alors que les autres bateaux partent, signalez le avec le maximum de précisions .

De bonnes nouvelles du front :
On nous signale :
Un Nogent – Rouen a été proposé à 11€50
Un Nogent – Rotterdam a été réalisé à 18 €…

Ce jeudi de 11h à 14h une rencontre a eu lieu sur le Je Sers entre la Glissoire et le député des Yvelines Pierre Cardo : avec la dizaine de bateliers présents, le débat a été très riche. Le travail se poursuit avec cet élu : son suppléant va faire un trajet sur la Seine à bord de l’un des bateaux du barrage pour découvrir les réalités…
Cette réunion ne m’a pas permis de vous envoyer ce Capalamont plus rapidement : pardonnez – moi.


et la lettre au format PDF
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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar Eddy » Mer 12 Mai 2010 17:23

La lettre N°38B du jour...

capalamont n 038b.pdf
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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar Eddy » Jeu 20 Mai 2010 18:09

La Lettre N°39

capalamont n° 039.pdf
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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar Eddy » Ven 4 Juin 2010 19:32

La Lettre N°40.

capalamont n° 040.pdf
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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar Eddy » Ven 11 Juin 2010 18:38

La lettre N°41

A l'appel de la Glissoire,Rendez vous Lundi à 5h à Blaringhem pour tous ceux qui dans le nord pourront se libérer et porter le refus de la profession de voir les courtiers et clients pénaliser les délégués qui défendent la profession.


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Re: CAP A L'AMONT...

Messagepar Eddy » Dim 13 Juin 2010 16:49

Capalamont N° 42 du dimanche 12 Juin 2010

Bonnes nouvelles du Squale
Je vous écrivais vendredi soir les déboires de Laurent Leperck que TMF refusais d’affréter : Vendredi soir,
Didier Carpentier prenait contact avec TMF Nancy qui affirmait qu’il n’y était pour rien, mais Samedi, notre
ami Laurent était appelé par TMF qui s’engageait à régler le problème de son affrètement Lundi dès la
première heure.
Certes, les explications de TMF restent confuses : entre le client qui ne voudrait plus du Squale parce qu’il
était dans la grève et la volonté de baisser les prix de fret, les arguments sont d’une clarté douteuse : nous
admettrons néanmoins que la bonne volonté est de retour.
Merci à tous les bateliers qui se sont manifestés pour venir à Blaringhem demain matin : nous
attendons Lundi pour faire le point et nous restons vigilants sur la suite à donner.
-----------------------------------------------------------------
Arnaud Richard, nouveau député des Yvelynes à la découverte de la Seine

Le 6 Mai, au lendemain de la levée des barrages, je vous avais rendu compte de la réunion de
travail avec Pierre Cardo, député des Yvelines : 3 heures d’entretien en présence de son suppléant, Arnaud
Richard. Celui-ci s’était engagé à répondre à l’invitation de notre confrère Rémy Humbert qui avait proposé
de lui faire découvrir les réalités de la navigation sur la Seine.
C’est chose faite depuis ce 23 Mai 2010 : embarqué à Conflans , il est allé jusqu’à Rouen et a ainsi
pu découvrir la réalité du fleuve : il souhaite « mettre VNF en face de ses responsabilités » et rappelle « que
les bateliers, clients de VNF, doivent s’acquitter d’une redevance pour pouvoir emprunter le chenal : à ce
titre ils ont droit à une qualité de service ». De son voyage, il retient une signalisation discutable, un état des
berges et des écluses qui laissent à désirer…
Dans une interview au Courrier des Yvelines du 2 Juin, il déclarait « ce qui me choque, c’est le
paradoxe entre le Grenelle de l’environnement qui a bien inscrit le transport fluvial comme un mode de
transport stratégique (25% du transport de fret prévu en 2020) et la situation des bateliers ballotés entre les
affréteurs qui leur imposent des tarifs qui les font travailler à perte, et voies Navigables de France… »
Dans la perspective de Seine Nord, il affirme : « …c’est un signe qui leur est envoyé, mais d’ici là ne
les laissons pas crever ».
Merci à lui pour cette démarche qui mérite d’être soulignée : Arnaud Richard, membre du cabinet du
Ministre Borloo, remplace depuis le 4 juin le député Pierre Cardo dont il était le suppléant. Ce dernier
consacre tout son temps depuis plus de 6 mois à la Mission interministérielle sur le démantèlement des
navires et a décidé de passer la main pour continuer sa mission.
Nul doute qu’Arnaud Richard aura à coeur de connaître aussi bien les dossiers fluviaux que son
prédécesseur, ancien Maire de Chanteloup qui s’est toujours intéressé à la voie d’eau. Ses nouvelles
fonctions lui permettront de porter sur les bancs de l’Assemblée Nationale (et au Cabinet de Borloo) le
désespoir de la batellerie artisanale, malmenée dans cet univers de requins du négoce.

Nos Amis Belges désemparés

Dès le début des barrages, de nombreux bateliers belges s’étaient joints aux Français pour dire que
leur situation était la même que la nôtre. Plusieurs d’entr’eux se sont investis pour tenter de rassembler leurs
collègues et ont réussi à provoquer différentes rencontres allant même jusqu’à une journée d’action de
blocage et de ralentissement de la navigation.
Parvenus à créer les conditions d’un regroupement des bateliers sous l’égide de « Notre Droit », ils
se sont retrouvés éliminés par une équipe qui a monté une structure en évinçant les plus dynamiques qui
voient aujourd’hui se mettre en place quelque chose fort éloigné de ce à quoi ils aspiraient.
Le Syndicat La Glissoire a décidé d’accéder à la demande de nombreux bateliers belges qui
souhaitent adhérer à notre syndicat, avec la volonté de continuer à oeuvrer dans le sens d’une action unie et
fraternelle avec les bateliers de tous les autres pays et à apporter sa contribution à résoudre les problèmes
qui nous concernent tous.

La Glissoire n’a qu’une envie : le mieux être pour tous les Bateliers , sans barrière de frontières.


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